Talbi Akacha
Ben Aknoun, Alger Wilaya d Alger Algérie
À propos
Né en 1947 à Alger, Akacha Talbi a d’abord suivi une formation de tourneur ajusteur avant de rencontrer l’artiste peintre Ali Kortebi qui va l’initier à la peinture. Il réalise alors plusieurs paysages de Biskra et Bousâada qu’il propose pour adhérer à l’Union nationale des arts plastiques où il a rencontré M’hamed Issiakhem. En 1969 Akacha Talbi expose à l’occasion du premier festival panafricain et entame une formation de peinture en s’inscrivant en Cafas, il obtient plus tard le diplôme national des beaux arts session 1977 de l’école nationale des beaux-arts d’Alger, spécialisation peinture, avec une mention bien. Il fut également enseignant de dessin.
En 2017, Akacha expose à la galerie Racim, avenue pasteur, une rétrospective sur sa carrière artistique de près de 50 ans. ils exposent des œuvres récentes notamment une série de peinture qui porte un intérêt particulier à la femme algérienne avec une série de portraits empreints postimpressionnisme et de symboliques sur une série d’œuvres proches de la calligraphie.
Akacha Talbi est collectionneur, notamment de cartes postales, de montres anciennes et de timbres et il est aussi restaurateur. Il tient un carnet de note depuis plus de 50 ans inscrivant son quotidien et celui des artistes qu’il côtoie
Distinction
1er prix du concours du Grand prix de peinture de la ville d’Alger, (1976 – collection comité des fêtes de la ville d’Alger
« Cette rétrospective se veut didactique et démonstrative pour stimuler et motiver les personnes qui souhaiteraient entamer cette belle aventure de la peinture (…) Il y a certes des difficultés à surmonter aussi bien techniques ou matériels, mais combien le plaisir et grand de réaliser ses rêves.
Cette rétrospective remonte à mes dessous de l’école primaire en passant par les essais de 1963-1964 à 1967- » Akacha Talbi (2017)
« Ma peinture est emprunte de toutes les traces enregistres, vécues, des moments de bonheur ou de douleurs de mon environnement social, culturelle économique ou politique. C’est une sorte de graphique avec des hauts et des bas, mais qui reflète authentiquement mon attache à ce sol, à cette terre qui est notre Algérie. Ma peinture n’a pas une région précise, ni une tendance, elle est le reflet de mon peuple allant de la capitale au douar le plus reculé et isolé. Ma peinture représente, ce regard, cette attitude, ce matin, ou même cette nuit d’angoisse de gens tourmentées par leur vécu. Ma peinture n’est que palette et lignes que le tremblement des gestes de mes mains qui vibrent pour mes semblables. Je n’appartiens plus à moi-même, je suis désormais votre propriétés, si vous me regardez, c’est une partie de vous-même, si vous me rejetez ma signature vous hanter, car je n’ai jamais pensé assez à vous tous qu’à moi-même. Ma peinture, c’est vous. Qu’on m’invite ou qu’on m’écarte de la scène artistique, cela m’importe peu dorénavant. » Akacha Talbi (2017)