Debladji Said
La Salamandre, Mostaganem Wilaya de Mostaganem Algérie
À propos
Saïd Debladji est artiste peintre, né le 12 juin 1971 à Mostaganem, il est titulaire d’une licence en arts plastiques de l’université de Mostaganem (1993), il obtient un magister en arts de l’université de Tlemcen en 2007. Son mémoire d’études porte sur l’œuvre de Mohammed racim. Il entame un doctorat en art plastique à l’université de Tlemcen et enseigne à l’école régionale des beaux-arts de Mostaganem en 1995-1996 et de 2001-2014 et au département arts plastiques de l’université de Mostaganem de 1998 à 2003). il a été illustrateur au journal la Voix de l’Oranie.
Said Debladji est considéré comme un créateur innovant porté par la vitalité esthétique et l’expressivité poétique et qui fait parti des artistes qui assoient leurs propres culture sur les bases de la modernité. Debladji se projette en permanence, corps et âme, dans un éventail édulcoré explorant la figuration et l’abstraction, les repères vernaculaires allusifs et les ombres funambulesques rythment son oeuvre imprégnée. Comme un chorégraphe de graphies, il invite à la danse, à la sensualité et à la volupté. « Il y a, dans l ’œuvre de Saïd Debladji, une spiritualité de la couleur qui flirte avec la non- figuration. Son geste incontrôlé tournoie comme un derviche; parce que tout l’univers est en perpétuel mouvement. Un mouvement circulaire. Ainsi, et en faisant toujours être le cercle, l’artiste est continuellement en quête de cette « goutte de la perfection» à laquelle aspire l’Homme dans son cheminement vers le divin. A travers cette peinture giratoire, Saïd se raconte avec des résonances de couleur déclenchant chez le regardeur un immense flot de sensations » lit-on sur sa peinture. Le langage pictural formulé est furtif rejetant l’ordre, le conformisme, les règles, révélant une grammaire picturale synthétisant à merveille son style très singulier.
A l’occasion de l’exposition « La Danse des Ombres » Jacques Dupressy écrivait en 2004 « Comment vous dire la révélation que m’apportèrent ces œuvres. J’y lisais une réponse sans phrase, ni mot, aux interrogations dépressives dans lesquelles me plongeait mon séjour en Algérie. Ces encres, ces peintures, à la fois très personnelles dans leur vision et solidement référencées dans le trait, semblaient me dire qu’il est illusoire de chercher la compréhension rationnelle de l’autre et de sa culture. »