DOKMAN Amor Idris Lamine est né le 1er octobre 1964 à Alger. Artiste peintre. Il est titulaire d’un diplôme de technicien supérieur de la santé (1987) et diplômé de l’institut de l’éducation d’Alger (1993). Il étudie à l’école supérieure des beaux- arts d’Alger. Il réalise des fresques murales à Alger, Bentalha, Zéralda, Dijon (2005), le Creusot (2006). il crée les frontiscipes de « la chaouia d’Auvergne » et « Fille de Chemora » de liliane raspail (ed. Casbah), « Morceaux choisis » de Djamel Amrani (ed. Anep). Il conçoit et réalise des modèles de vêtements de mode, des écharpes et des cravates. Il est commissaire chargé de la constitution de la collection peintures et sculptures de Watanya Télécom Algérie. Son travail artistique puise sa source et son inspiration dans le patrimoine du Tassili. Il est commissaire du Salon d’Automne d’Alger (2008, 2009). En février 2004, il participe à une vente aux enchères au profit des femmes démunies (Alger). En juillet 2013, il participe à une exposition caritative au bénéfice des femmes et enfants victimes de violences (Alger).

«Unificateur des genres, Dokman est inclassable. Multiple dans ses choix thématiques et de couleurs, il semble vouloir parler à tous, dans une recherche de la fusion parfaite. II est « hermaphrodite » des sens, échappant à tout embrigadement, à tout cloisonnement. Il peint sans s’interroger : il sait.» (Jalila Hajar-Bali). «Ses toiles sont des geysers de couleurs. Formes abstraites, silhouettes, masques, visages, gravures rupestres… Dokman joue avec les textures : tissus, plastiques, bois, verres, cartons…Il a même réalisé une collection avec des cravates. Imaginatif et intuitif, cet artiste crée des œuvres de haute voltige. Il expose régulièrement en Algérie et à l’étranger. Dokman travaille dans son atelier d’Alger centre.» lit-on sur le guide nomade (2016). «Est-ce que j’ai un style ? Ma foi, je ne connais pas ! Néanmoins, je crois à l’effort artistique de l’instant où il y a plus de hardiesse dans le trait de l’artiste qu’il cueille d’abord dans ce qu’il voit au jour le jour. Autrement, l’environnement immédiat est pour beaucoup dans l’inspiration de l’artiste. Quant à  mon poinçon, celui-ci s’extériorise au gré de mon empreinte que je lègue au cœur de thèmes dits pragmatiques » déclare-t-il In Liberté-Algérie du 25-06-2020. En 2016, il expose en duo avec Fatiha Bisker au musée des beaux arts d’Alger. Artiste très producteur et imaginatif, Dokman ne cesse d’évoluer, une inspiration constante et dynamique, il défie toutes les règles d’immobilisme qui touchent de nombreux artistes plasticiens.

Ses œuvres sont au musée national des beaux-arts d’Alger, au musée d’art contemporain de Tunis, à la Présidence de la république à Alger, à la douane nationale à Alger, au Palais de la Culture d’Alger, dans des institutions algériennes (banque extérieure d’Algérie, banque nationale d’Algérie, Sonatrach, banque CCI, wataniya télécom Algérie) et dans des collections privées en Algérie, en Belgique, en Libye, aux Etats-Unis, au Japon, aux Iles Canaries, au Sénégal, en Italie, en Suisse, en grande-Bretagne, en Jordanie, en Turquie et en Tunisie.

Il compte aussi plusieurs expositions individuelles : Alger, Iles Canaries, Ajaccio, isle-sur-Orgue, Monastir, Tunis, lyon, Marseille, Paris, Cologne et  plusieurs exposition collectives : Alger, Aix-en-Provence, Toulouse, Mahares, Tabarka, Tunis, Avignon, le Creusot, Dijon, Biskra, Djelfa, Oum el Bouaghi, Oran, M’Sila, Tébessa, Constantine, Joué-lès-Tours, Montreux, Sétif,  Mostaganem. (*)