Office national du Parc Culturel du Tassili n’Ajjer (ONPCT)

Office national du Parc Culturel du Tassili n’Ajjer (ONPCT)

Tin Khatma, Djanet Wilaya déléguée de Djanet Algérie

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Tel : +213 29 48 32 15
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À propos

Le parc culturel du Tassili N’Ajjer est officiellement né le 23 février 2011 lorsque cette dénomination succéda à celle du parc national éponyme créé le 27 juillet 1972. Dès sa création, l’office du parc national du Tassili est placé sous la tutelle du Ministère de l’Information et de la Culture en raison du patrimoine archéologique (notamment rupestre) dont il devait s’occuper. Depuis quatre décennies, l’existence d’un parc dans le Tassili N’Ajjer est l’incarnation organisationnelle, territoriale et en projet de l’indissociabilité culture / nature ; Le parc culturel du Tassili N’Ajjer s’inscrit dans cette continuité.

Le parc culturel du Tassili N’Ajjer est localisé au sud-est de l’Algérie dans la wilaya d’Illizi. Il s’étale actuellement sur 138000 Km² et concerne les communes de Djanet, Bordj El Haouès et Illizi. Cette surface est le résultat de plusieurs modifications qu’a subit le périmètre du parc depuis son existence : 3000 Km² (en 1972), 72000 Km² (en 1982), 138200 Km² (en 1987). Les 200 Km² que le parc a perdu depuis 1987 correspondent à la surface de sa pointe Nord-ouest intégrée dans le périmètre du parc de l’Ahaggar.

Le Tassili N’Ajjer a été classé réserve de biosphère en 1986.

L’inventaire en cours de sa flore dévoile un taux d’endémisme de 50% ; les 45 taxons se répartissent selon trois origines biogéographiques : 16 de souche méditerranéenne, 14 de souche saharo sindienne et 15 de souche tropicale.

Par ses différents écosystèmes, le Tassili N’Ajjer est un maillon clé pour la biodiversité mondiale. Il renferme notamment la Vallée d’Iherir classée site Ramsar en 2001 sur 6500 ha pour son caractère unique et sa représentativité dans les milieux désertiques, sa faune aquatique importante et diversifiée (poissons, batraciens, reptiles,…etc.), son importance pour la faune et les animaux domestiques. Dans les eaux fraîches non polluées de la vallée d’Iherir, la mousse aquatique est à l’origine des barrages de travertin, de chutes d’eaux et de mares. Dans ces conditions, des espèces fluviales vivent comme Typha spp., Juncus spp., Phragmites spp., Adiantum et une végétation aquatique comme Chara spp., Myriophyllum spp. et Potamogeton spp.

Le Site Ramsar de la région du Tassili n’Ajjer, dans le sud‑est de l’Algérie, a été agrandi de 6500 hectares à près de 58 000 hectares en 2018. La Vallée d’Iherir est une vallée d’altitude (entre 1100 et 1400 mètres d’altitude) dans le centre d’un plateau saharien calcaire caractérisé par des cours d’eau intermittents, des lacs et des marais, des sources d’eau douce et des systèmes hydrologiques karstiques souterrains. La nature isolée du site a favorisé des phénomènes remarquables sur le plan de l’évolution, en particulier pour les espèces qui ont réussi à s’adapter à la désertification de la région, comme les lézards, les serpents et quatre espèces de poissons. Le site abrite aussi des espèces de mammifères menacées comme le mouflon à manchettes Ammotragus lervia et la gazelle Dorcas Gazella dorcas, tous deux Vulnérables. Les communautés Touaregs qui vivent sur les terrasses au‑dessus de la vallée cultivent des palmiers dattiers et des figues ainsi que des légumes dans les zones ombragées. Les pans rocheux des montagnes sont décorés d’art rupestre témoignant de la présence de certains des premiers habitants du Sahara ; cette richesse encourage un tourisme important en train de trouver un second souffle après avoir été fortement réduit entre 1992 et 2000.

Le guépard est signalé dans plusieurs endroits notamment entre l’oued Tamrit et djabarène (10 crottes différentes prélevées sur une vingtaine de Km), ainsi que de nombreuses traces de mouflon et de gazelles.

 


La Sbeîba (rituel et cérémonies) est inscrite depuis 2014 par l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

 

Patrimoine culturel

Le Tassili N’Ajjer a été déclaré la première fois comme monument historique en 1972. Grâce à sa collection unique de peintures et de gravures rupestres de la préhistoire, il est déclaré patrimoine mondial mixte en 1982.

Services écosystémiques

Les écosystèmes du Tassili N’Ajjer fournissent de nombreux services aux populations locales. Il s’agit entre autre du bois combustible pour la cuisson et le chauffage, du bois utilisé dans l’artisanat local (bijouterie), des plantes médicinales et/ou fourragères sur les parcours. Certaines espèces trouvent des usages domestiques importants (construction, clôture, confection,…etc.). Le stockage et la filtration des eaux sont parmi les multiples services que fournissement les zones humides présentes dans le Tassili N’Ajjer.

Les paysages pittoresques de ce territoire offrent de véritables opportunités pour les loisirs de plein air et le ressourcement ; un gisement d’activités et de bénéfices pour les populations et les opérateurs touristiques locaux.

 


Dispositif de gestion

Le parc est géré par un office : L’Office National du Parc Culturel du Tassili N’Ajjer (ONPCT). C’est un établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, dirigé par un directeur et administré par un conseil d’orientation.

Il comporte des structures de siège (départements, services et sections), et des structures hors siège (divisions, subdivisons, postes de contrôle et de surveillance). L’accès à l’intérieur du parc culturel du Tassili N’Ajjer s’effectue par les postes de contrôle et de surveillance installés à Illizi, Djanet, Bordj El Haouès, Tin Alkom, Tarat, Tamadjaret, Afara, Tasset et Tadent.

 

 

 

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